Mariève Forest
Présidente et chercheuse principale, Sociopol
Mariève Forest est présidente et chercheuse principale chez Sociopol, une firme spécialisée dans la recherche sociale appliquée, le conseil et l’accompagnement de collectifs. Elle y poursuit des mandats auprès d’instances publiques, d’organismes communautaires et de groupes de recherche universitaires. Elle est également professeure invitée à l’École d’études sociologiques et anthropologiques de l’Université d’Ottawa. Ses travaux portent en particulier sur la francophonie canadienne, l’immigration, la gouvernance démocratique, l’éducation à la citoyenneté et le changement social. Elle est chercheuse associée au Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM). En 2021, elle a notamment corédigé des rapports sur les études postsecondaires dans la langue de la minorité et sur l’insertion en emploi des personnes immigrantes.
Favoriser la mise en place de milieux épanouissants pour l’apprentissage, l’enseignement et la recherche
L’éducation postsecondaire en contexte francophone minoritaire est un maillon essentiel du continuum de l’éducation en français. Pour réussir dans l’environnement concurrentiel d’aujourd’hui, les établissements postsecondaires de la francophonie canadienne doivent offrir une expérience éducationnelle hors pair à leur éventuelle population étudiante et attirer cette clientèle.
Par ailleurs, pour se forger une réputation fondée sur l’excellence, les établissements postsecondaires de la francophonie doivent offrir à leur corps professoral des conditions favorables à l’exercice de toutes les dimensions de leur profession – soit la recherche, l’enseignement et le service à la communauté.
Accroitre les collaborations entre les établissements postsecondaires en contexte francophone minoritaire et avec leurs communautés respectives
La collaboration se présente comme étant l’une des principales pistes à explorer pour augmenter la capacité d’agir des établissements postsecondaires en contexte francophone minoritaire et pour répondre aux besoins émergents au sein des communautés francophones en situation minoritaire. D’une part, une collaboration interinstitutionnelle soutenue est souhaitable pour aborder de nouveaux défis de façon innovante. D’autre part, de meilleurs maillages et arrimages entre les établissements et les communautés qu’ils desservent peuvent être bénéfiques pour tous. Toutefois, la mise en place de telles collaborations nécessite du temps, des espaces et des ressources, autant d’obstacles auxquels il faut trouver des solutions.